A un clic de...
Savoir écouter pour mieux entendre
Test auditif
| Quoi de neuf | Actualités Témoignages | Aéroport Loire-Atlantique et nuisances sonores
Espace réservé aux centres d'audition
Une question ? Besoin d'un conseil ?
contact@uneoreilleavertie.com   ou   01 45 35 03 61
| Quoi de neuf | Actualités Témoignages | Aéroport Loire-Atlantique et nuisances sonores
Actualités Témoignages

Aéroport Loire-Atlantique et nuisances sonores

Publié le 14/12/2017
L’actualité à NDDL (Notre Dame des Landes) se présente en 64 pages, soit un rapport demandé par le gouvernement pour trancher entre les positions des pro-transfert à NDDL et les pro-rénovation de l’aéroport Loire -Atlantique. Notre focus sera l’angle des nuisances sonores et de leurs conséquences médicales.

Quelques chiffres

En France : 7 millions de Français sont exposés à un bruit excessif, comme aux abords d’aéroport. 50% de la population estime que la nuisance numéro 1 est le bruit.

Une intensité de 100 dB quarante heures par semaine pendant vingt ans induit une probabilité de perte auditive de 48 %. Pour les voisins, les niveaux sonores mesurés et les temps cumulés d’expositions sont nettement en dessous des niveaux dangereux pour l’appareil auditif. Ils sont par contre exposés aux autres effets du bruits tels la perturbation du sommeil ou la concentration. Le personnel des aéroports travaillant sur le Tarmac (pompiers, mécaniciens, conducteurs…) est quant à lui très exposé : Un Airbus A320 qui à 50 mètres émet un son de 93 dB au roulage, et émettra plus de 140 dB mesurée à 25 m de distance, au décollage.
Nous travaillons dans un environnement dans lequel notre audition est constamment mise à l’épreuve.Commandant Amiguet, Aéroport de Genève

La question Nantaise

Les nuisances sonores actuelles  et futures de Loire-Atlantique sont avancés par les pro-transfert, les zones résidentielles étant à 1,2 km des pistes. Il y a fort parier que les promoteurs immobiliers se chargeront de construire tout aussi près à NDDL !

Les médiateurs pour Nantes-Atlantique

Quelque soit la décision ils préconisent une action immédiate « alléger les nuisances sonores » (trajectoires), « réviser de manière urgente le plan de gêne sonore (PGS) », « protéger les établissements scolaires », « mettre en place un réseau de stations de mesures réelles du bruit. »

Bon à savoir

L’évaluation de la nuisance sonore aéroportuaire fait appel aux mesures d’intensité en décibel A (dBA), au niveau instantané maximum (LAeq 1s) attaché à chacun des survols, au niveau équivalent (ou LAeq) pour traduire l’intensité moyenne du bruit sur un temps donné comprenant des phases de bruits entrecoupées de phases de silence ainsi qu’au niveau maximum (LAmax) utilisé lorsqu'un bruit présente de larges fluctuations au cours du temps caractéristique des vols de nuit.

Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) cartographie des zones exposées au bruit pour en maîtriser l’urbanisation Une taxe a été instituée par la loi du 31 décembre 1992 destinée à couvrir les dépenses d'aides aux riverains victimes des nuisances sonores au voisinage des aéroports. Le PGS délimite des zones 1/2/3 par ordre de criticité décroissante, zones éligibles à l’aide à l’insonorisation.
 
Alain Podesta
Le mot de la rédaction
La prévention, pour le voisinage les mesures concernent l’insonorisation du bâti, alors que les PICB (Protecteurs Individuels Contre le Bruit) seront portés par le personnel de pistes. Les pompiers par exemple seront équipés de casques de protection dynamiques avec capacité d’audition sélective : atténuer le bruit excessif à 82dB et conserver l’écoute des signaux vocaux et d’alarme.
"Testez votre audition, maintenant..." Démarrer le test
En poursuivant votre navigation, vous approuvez notre politique de Protection des données
et acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des services adaptés.