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Le Son, l’Ouïe, les Diagnostics

Surdité et maladie professionnelle

Qui parle de l’hypoacousie en tant que maladie professionnelle en France doit donner un numéro de tableau.
Il s’agit des tableaux numéro 42 du régime général de la sécurité sociale et tableau numéro 46 de la mutualité sociale agricole accompagnés d’un listing des activités propices à induire une surdité ainsi que le temps d’exposition (30 jours à un an selon les travaux) et le délai de déclaration (3 semaines minimum, un an maximum).

La réglementation

“Cette hypoacousie est caractérisée par un déficit audiométrique bilatéral, le plus souvent symétrique et affectant préférentiellement les fréquences élevées.

Le diagnostic de cette hypoacousie est établi : par une audiométrie tonale liminaire et une audiométrie vocale qui doivent être concordantes ; en cas de non-concordance : par une impédancemétrie et recherche du réflexe stapédien ou, à défaut, par l'étude du suivi audiométrique professionnel. Ces examens doivent être réalisés en cabine insonorisée, avec un audiomètre calibré.

Cette audiométrie diagnostique est réalisée après une cessation d'exposition au bruit lésionnel d'au moins 3 jours et doit faire apparaître sur la meilleure oreille un déficit d'au moins 35 dB.

Ce déficit est la moyenne des déficits mesurés sur les fréquences 500, 1000, 2000 et 4000 Hertz. Aucune aggravation de cette surdité professionnelle ne peut être prise en compte, sauf en cas de nouvelle exposition au bruit lésionnel”

Source :
www.legifrance.gouv.fr

Quel calcul ?

La valeur minimale de 35 dB est prise sur la meilleure oreille. Le déficit moyen s’obtient en divisant par 10 les déficits cumulés mesurés sur les fréquences 500, 1 000, 2 000 et 4 000 Hz, affectés des coefficients 2, 4, 3 et 1.

Quelles conséquences ?

Le traumatisme sonore à l’origine de l’hypoacousie a induit une surdité de perception ou neurosensorielle détruisant certaines structures de l’oreille interne avec présence fréquente d’acouphènes associés.
21% des salariés présenteraient des troubles auditifs.

Quelles mesures d’urgence et de prévention ?

Le salarié doit être immédiatement isolé de la nuisance sonore et il convient de contrôler le niveau d’exposition par jour soit 80 dB sur 8 heures alors que le port des EPI soir un casque marqué CE est obligatoire dès 85 dB.Le port de bouchons d'oreille reste conseillé sous ce seuil.

Quelle est l’importance de cette maladie professionnelle ?

Première maladie professionnelle depuis 1982, le nombre de signalement est de 3000 à 4000 actuellement en forte progression depuis une dizaine d’années.

Mais le nombre réel de salariés atteints de surdité est sous-déclaré si l’on considère que 27 % des salariés travailleraient en environnement sonore dépassant les valeurs réglementaires et 21% présenteraient des troubles auditifs.
 
 
Source : dares.travail-emploi.gouv.fr
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